38 - La Groise
15 route de Guise
59360 La Groise
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Le lundi : de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00
Le mardi : de 9h00 à 12h00
Du jeudi au vendredi : de 9h00 à 12h00
464 Groisiens
Recensement de 2012
Le dimanche qui suit le 14 juillet
Le village est traversé par 2 grands axes, qui relient respectivement le département du Nord aux Ardennes et Valenciennes à Laon.
Son paysage de bocage et l'architecture de son habitat annoncent l'Avesnois et la Thiérache proches.
Jusqu'en 1841, La Groise n'est qu'un hameau populeux de Catillon-sur-Sambre.
Dès 1770, semble t-il, des velléités d'indépendance se font jour mais sans grand succès. Ces revendications sont exprimées avec davantage de vigueur en 1838 et sont exaucées le 13 juin 1841.
L'église de la toute jeune commune est achevée en 1852, et la mairie en 1881.
Quant au partage des biens respectifs, il fait l'objet de contestations pendant au moins 20 ans. Au XIXe siècle, les bases de l'économie locale reposent pour l'essentiel sur une agriculture à dominante herbagère et sur le tissage à domicile, avec 130 métiers à tisser en 1862. Des petites industries agroalimentaires font leur apparition, telle la brasserie Leblon, située rue de Catillon, et une fabrique de fécule, installée à la ferme du Galop. Mais en raison d'une concentration industrielle et d'une baisse importante des salaires, le secteur textile se trouve laminé dans les années 1880. La population diminue fortement, passant de 1096 habitants en 1841 - son plus haut niveau - à 852 habitants en 1891, pour descendre à 702 habitants à la veille de la Première Guerre mondiale.
Comme dans de nombreux villages de l'est du Catésis, les bombardements d'octobre 1918 apportent leur lot de destructions : l'église est endommagée et la salle des fêtes est pulvérisée, et de nombreuses maisons et fermes sont détruites. Aujourd'hui, La Groise apparaît comme un village soucieux de préserver un environnement de qualité.
Commune située sur deux routes départementales aux confins de l'arrondissement d'Avesnes et de la Thiérache axonaise. Le nom de la commune vient du celte "groëve", "fosse à l'eau", qui désignait un terrain très humide, ou du gallo-romain "gresum", "terra