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Pour accompagner l'opération «Dessiner-tracer», le Musée de Cambrai, après avoir exposé des dessins d'architectures du XIXe siècle, accueille des dessins contemporains du FRAC Picardie ayant trait à la représentation de l'espace urbain.

 

Pour accompagner l'opération « Dessiner-tracer » organisée par l'Association des conservateurs des musées du Nord-Pas-de-Calais, un partenariat a été mis en place entre le FRAC Picardie et les musées participants, sous la forme d'expositions ponctuant la programmation de « Dessiner-tracer ». C'est dans ce cadre que le Musée de Cambrai, après avoir exposé des dessins d'architectures du XIXe siècle, accueille des dessins contemporains du FRAC Picardie ayant trait à la représentation de l'espace urbain.



 

De la simple cabane d’enfants aux étendues d’une agglomération, du jardin public aux monuments, l’Homme répond au besoin premier d’occuper et d’aménager un territoire, d’habiter et de s’abriter. La diversité des moyens mis en oeuvre conduit à autant de réalisations qui se distinguent les unes des autres de par le contexte naturel et social où elles apparaissent. De nombreux artistes contemporains témoignent d’un intérêt pour ces enjeux essentiels à nos sociétés.



 

Certains explorent le paysage : Dennis Oppenheim y intervient directement en reportant le contour au sol d’un garage dans la neige ; David Tremlett relève puis reporte sur de grands et petits papiers des formes géométriques évoquant des constructions réelles ou abandonnées. Yvan Salomone travaille à partir de photographies ou de vidéogrammes réalisés lors de visites de zones industrielles ou portuaires. Gabriel Orozco utilise les murs de la ville, en l’occurrence ceux d’une station de métropolitain parisien, comme trame à des frottages dont les multiples variations enregistrés d’une feuille à l’autre renvoient à l’expérience et au regard de chacun dans et sur la cité.



 

D’autres repensent la ville et ses habitats : Matt Mullican esquisse le projet d’une cité idéale, découpée en cinq niveaux de conscience de l’individu, allant du monde matérialiste au monde spirituel. Dans le labyrinthe de Robert Morris, l’agencement et le cloisonnement de l’espace conditionnent les déplacements jusqu’à l’enfermement, jusqu’à une probable perte de soi, alors que Dennis Oppenheim à nouveau spécule sur des structures susceptibles de nous protéger, de créer les conditions de notre survie. Enfin Gérard Titus-Carmel imagine des monuments funéraires en l’honneur de rencontres éphémères avec six chauffeurs de taxi New Yorkais.